Le Temps lance une opération de « journalisme constructif »
L’actualité est souvent difficile et le monde connaît des bouleversements majeurs. Il y a malgré tout des raisons d’espérer. Le quotidien Le Temps invite ses lecteurs à plonger dans 25 contenus qui donnent un coup de projecteur sur une information curieuse, réjouissante ou stimulante. Pour illustrer ces 25 raisons d’espérer, c’est la jeune graphiste Anne-Soorya Takoordyal, issue de la HEAD, qui a été mandatée pour réaliser le logo de cette page dédiée.
Parmi ces 25 articles, il y a les témoignages de celles et ceux qui font face à l’adversité et trouvent la lumière dans les moments les plus fragiles de leur vie. Mais aussi les histoires d’audace et d’excellence qui nous montrent que l’innovation locale peut rivaliser au niveau international. Des récits de transmission qui soulignent l’importance de former la relève et des immersions dans ce que le monde peut révéler de merveilleux.
Les médias doivent lutter contre la « fatigue informationnelle »
Le journalisme positif est une approche journalistique qui vise à mettre en lumière non seulement les problèmes, mais aussi les solutions, les initiatives positives et les exemples inspirants dans divers domaines. Contrairement au journalisme traditionnel, souvent axé sur les conflits, les scandales ou les drames, le journalisme positif cherche à équilibrer la couverture médiatique en montrant ce qui fonctionne bien et en proposant des perspectives d’avenir. Il ne s’agit pas de minimiser les problèmes ou d’ignorer les faits négatifs, mais d’offrir une vision plus complète et constructive de la réalité.
La question de la « fatigue informationnelle » devient un élément que les médias doivent désormais prendre en compte. La succession d’événements traumatiques amène une partie du public à se détourner des médias comme l’exposition répétée aux nouvelles négatives peut entraîner un stress chronique et une augmentation de l’anxiété.
Certains spécialistes n’hésitent pas à évoquer des symptômes dépressifs et le phénomène de « doomscrolling » (fait de défiler compulsivement des mauvaises nouvelles) peut aggraver ces effets.
Au final, les mauvaises nouvelles répétées peuvent provoquer un effet d’engourdissement émotionnel, où les lecteurs se sentent impuissants face aux problèmes présentés. Un sentiment d’impuissance qui peut les amener à arrêter de suivre les nouvelles.
Proposer un journalisme équilibré en mettant également en avant des « bonnes nouvelles » et de proposer des contenus inspirants permet de faire baisser cette tension et de proposer un équilibre entre informations problématiques et récits porteurs d’espoir est crucial pour maintenir une perception réaliste et saine du monde.